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Introduction


Le Comité Canadien Pour Combattre Les Crimes Contre l'Humanité (CCCCH) fut crée le 5 janvier 2000 par un groupe de personnes concernées par la montée croissante des crimes contre l'humanité au Canada. Le Comité Canadien Pour Combattre Les Crimes Contre l'Humanité est un organisme à but non lucratif, officiellement incorporé, reconnut par lettre patente fédérale en date du 24 janvier 2000, selon est constaté dans Le Bulletin des sociétés canadiennes et dans la Gazette du Canada. Le CCCCH es un organisme autonome qui n'est pas affilié à aucun parti politique. Il est ouvert à tous, sans distinction de couleur ou de religion. Son financement est assuré seulement et uniquement par ses membres et il n'est pas subventionné par aucun pouvoir officiel. Il peut paraître étrange de parler de crimes contre l'humanité au Canada, surtout lorsque notre esprit est conditionné par les images de la Cour internationale à Nuremberg en 1945 et de l'Holocauste juif pendant la dictature de Hitler. À la fin des années 1980 les fosses communes des gens exécutées, laissées dans le sillage du dictateur Pinochet au Chili, nous renvoient des images de génocide. Au début de la dernière décennie du XXI siècle les génocides au Rwanda et les atrocités des « The Killing Fields » de Cambodge, où des millions de personnes furent victimes du régime de Pol Pot et des Khmers Rouges, aussi bien que les disparus et les atrocités commises par les dictatures militaires en Argentine, dénoncées sans relâche par les « Mères de la Place de Mai », nous ont laissé le souffle coupé. Mais il est toujours dans notre esprit cet état d'attentat à la vie humaine associé aux crimes contre l'humanité. Toutefois, depuis la jurisprudence « Erdemovic » ( http://www.un.org/icty/jurf22.htm) le crime contre l'humanité laisse de revêtir ce caractère exclusif de masse et d'atteinte contre la vie humaine. En effet les juges dans ce cas estiment que « Les crimes contre l'humanité couvrent des faits graves de violence qui lèsent l'être humain en l'atteignant dans ce qui lui est le plus essentiel : sa vie, sa liberté, son intégrité physique, sa santé, sa dignité….Mais les crimes contre l'humanité transcendent aussi l'individu puisqu'en attaquant l'homme, est visée, est niée, l'Humanité. C'est l'identité de la victime, l'Humanité, qui marque d'ailleurs la spécificité du crime contre l'humanité » Le crime contre l'humanité, regardé sous cet angle, devient ainsi bien plus proche de nous. Maintenant il n'est plus nécessaire d'attendre à qu'une fosse commune se remplisse pour pointer du doigt un criminel. La jurisprudence internationale fait tourner la girouette du sens véritable de ce crime et aujourd'hui ce n'est pas l'atteinte à la vie humaine un de seuls critère d'accusation. Le crime contre l'humanité devient des lors un acte qui atteint ce qui est Humain dans l'homme, sa dignité humaine. Pouvons nous défendre l'argument qu'il y a dignité au Canada lorsque l'organisation canadienne Canadian Feed the Children estime que près de 100,000 ( cent mille) enfants canadiens vont à l'école chaque jour sans rien manger? Au Québec plus d'un demi millions des personnes sont obligées de survivre avec parfois moins que $500 (cinq cents dollars) par mois en aide de dernier recours, lorsqu'elle ne sont pas tout simplement ségrégués économiquement par un apartheid officiellement sanctionné. Pire encore, l'atteinte à la dignité à un nom. Gino Laplante (38), un canadien sans abri, "desinstitutionalisé para le gouvernement du Québec et présentant des troubles psychiatriques, est mort de froid dans la matinée du lundi 18 de janvier sous une température de moins 51 degrées Celsius.( Peggy Curran, "Death on the street.Ailing homeless fall through the cracks", The Gazette, Samedi 22 janvier, 2000, p.A3)

Qui est responsable de ces situations? Si vous considérez que les parents sont les responsables du sort des enfants, vous êtes dans vos droits de le croire. Si vous dites que Gino Laplante avait des ressources à sa disposition, vous êtes dans vos droits de le croire. Si vous dites que ceux qui sont obligés de survivre avec moins de $500 par mois n'ont qu'à se trouver du travail, c'est encore votre prérogative de le croire.. Vous avez la prérogative de croire à ce que vous voulez bien croire. Nous n'y pouvons rien. D'ailleurs c'est votre droit et il est garantit par les chartes de Droits et libertés de la personne tant au niveau fédéral que provincial. Quant à nous, nous estimons que les responsables de ces situations sont les décideurs dans notre société. Qui, au nom de l'équilibre de deux colonnes de chiffres et par des raisons purement politiques, ont effectué des coupures dans le filet social lorsqu'ils pouvaient prévenir ces situations.

Le code Criminel du Canada estime qu'il y a crime contre l'humanité lorsqu'il y a torture et persécution. Soumettre des enfants à la torture de la faim est un crime contre l'humanité et les responsables doivent être jugés comme criminels. Soumettre un être humain à la torture du froid est un crime contre l'humanité tout entière et les responsables doivent être considérés comme criminels. Le Comité Canadien Pour Combattre Les Crimes Contre l'humanité s'est donné le mandat de mettre en place tout mécanisme jugé approprié afin d'identifier et d'amener devant les Cour nationales et/ou internationales les individus dont les actes et les décisions constituent un crime contre l'humanité, tel que définit par l'ensemble des lois internationales et par le Code criminel du Canada. Que vous soyez au Canada ou ailleurs dans le monde vous êtes probablement l'une des victimes de ces crimes, ou bien, vous avez autour de vous des victimes de ces crimes. La persécution acharnée contre des groupes spécifiques de notre société par des pouvoirs publics qui ne cherchent qu'à se conformer aux diktats de la finance internationale sous le prétexte d'une mondialisation exacerbée, est un crime. Si vous vous êtes toujours demandé quoi faire, alors ne gardez plus le silence, signez la pétition du CCCCH.

Le CCCCH s'est donné également comme mandat de promouvoir l'information concernant les effets néfastes des politiques néo-libérales et des effets de la mondialisation sur les populations locales et de définir et caractériser toute relation existante entre ces politiques et les crimes contre l'humanité Ici au Canada, un pays dont le système judiciaire agit par jurisprudence, nous pouvons créer ces cas de jurisprudence qui pourront être appliqués dans le monde entier. Pour ce faire deux grands obstacles subsistent, pas des obstacles insurmontables mais de taille, l'un est d'ordre politique et l'autre d'ordre financier. Le premier obstacle se situe au niveau politique. Le Code Criminel du Canada prévoit que seulement le Procureur général du pays peut consentir à autoriser les poursuites dans le cas d'une accusation pour crime contre l'humanité. Or, le Procureur général du Canada est un élu, il est redevable aux gens qui l'ont élu, il est redevable au pays qu'il sert comme homme public. Or, il est également militant du parti politique au pouvoir. En conséquence, il est à prévoir que les hommes politiques défendront viscéralement ceux qui ont pris des décisions jugées crimes contre l'humanité. Afin de briser cette opposition il faut une clameur populaire sans égal. La pétition que fait circuler le CCCCH veut créer cette clameur populaire.

Ne gardez plus le silence, signez la pétition.

Le deuxième grand obstacle est l'argent. Réunir les preuves nécessaires, recueillir les témoignages des victimes le long du pays, maintenir un système d'information, enfin se lancer dans la mêlée requiert de l'argent. Si vous ne pouvez ou vous ne voulez pas être sur la première ligne de feu, alors donnez les moyens à ceux et à celles qui voudront le faire. Il faut toujours garder à l'esprit que tous les criminels auront à se défendre et qu'ils auront accès à des moyens importants. Donnez-nous ces mêmes moyens. Contribuez financièrement à cette cause, quel que soit le montant, votre aide financière est précieuse Nous vous invitons également à faire la lecture des textes dans ce site que nous élargirons avec vos commentaires et vos propres contributions.

  1. « Le Fonds monétaire international, le bien-être corporatif et la destruction des économies nationales » par Bruce Katz
  2. « L'univers de l'impunité » par René Silva
  3. « Prenons nos calculatrices » par René Silva
  4. « L'ennemi public No. 1 » para René Silva
Finalement si vous vous demandez ce que vous pouvez faire, alors prenez quelques minutes de votre temps et parcourez les lignes du texte : « Que puis-je faire? » Mais surtout et avant tout, n'oubliez pas de signer la pétition du CCCCH sans oublier votre contribution financière. Ne gardez plus le silence. Au nom de ceux et de celles qui ne sont plus là pour défendre leurs droits, merci. Go Top